Samedi 8 août, première escapade hors de Catane, direction Raguse, à une centaine de kilomètres de là. Raguse était la deuxième destination erasmus proposée en Sicile, celle que je pensais choisir, avant d'opter finalement pour Catane, pas très sûre de moi. J'avoue donc qu'après quelques doutes sur la justesse de mon choix, je voulais aller me rendre compte sur place (et ainsi harceler ma coordinatrice erasmus en cas d'erreur, Catane et Raguse étant deux antennes de la même université...)

   
   Samedi matin donc, après avoir convaincu Ion qu'il fallait absolument que je voie Raguse CE samedi là, que la survie de mon année erasmus en dépendait, et après un réveil difficile, départ pour Raguse.



      Comme j'avais bien étudié mon guide de voyage, je savais déjà que Raguse est en fait composée de 2 Raguses : la ville moderne, en haut, et Ragusa Ibla, la ville historique, sur une colline en contrebas. En effet, comme Catane et d'autres villes encore, Raguse a été détruite par la terrible tremblement de terre de je ne sais plus quand, au 17eme siècle il me semble...(j'ai plus les infos parce qu'entre temps j'ai prêté mon guide à mes parents, qui profitant de ma présence en Sicile ont décidé d'y passer leurs vacances avec toutes la tribu, mais profitera bien qui profitera le dernier, je compte bien en profiter pour partir excursionner avec eux...) Donc je disais que Raguse a été détruite pour reconstruite et si vous coulez plus d'infos je vous laisse le lien Wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Raguse_(Italie)



      Donc nous voilà parti pour toute une après-midi à user nos sandales sur les pavés de Ragusa Ibla, à monter des rues, les descendre puis les remonter, prendre des photos, et chercher des coins frais pour se reposer (je recommande la cathédrale et les jardins publics...)




      Bilan de la journée : Raguse est une petite ville charmante, calme, plus fraiche et surtout beaucoup plus reposante que Catane (à part les montées...), et sans hordes de touristes pour gâcher la visite. Je l'ai trouvée un peu endormie, mais peut-être s'anime t-elle plus en soirée...




      Malgré ses ruelles pavées, ses jolis jardins et son faux air d'Albaycin, je ne regrette pas Catane. La Sicile n'est pas l'Espagne et il faut parfois tourner le dos (momentanément) à certains souvenirs, pour pouvoir avancer vers de nouveaux rêves...

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